"Saint Paul La Réunion "
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Les favoris au rendez-vous
Qui battra Nicolas Vouilloz ? La question est revenue sur toutes les lèvres des pilotes de la première vague de qualif. “Il a tout simplement joué au chat et à la souris avec nous”, souffle Alexandre Sicard, huitième de cette première série. “Il est vraiment très facile, j’ai même dû lui ouvrir la porte quand j’étais en tête parce que je le sentais trépigner derrière moi”, annonce de son côté Florian Golay, deuxième derrière Nicolas Vouilloz. L’intéressé, lui, ne voit pas les choses ainsi. “Avec le final qu’il y a, les surprises et les défaillances seront nombreuses, annonce M. X10. Il va falloir en garder sous le pied.” Du côté des Réunionnais, si la première vague n’a vu que Florent Wolter se hisser parmi les ténors, la seconde et la troisième ont en revanche été beaucoup plus heureuses. Mathieu Alba et Florent Payet ont ainsi décroché leur billet pour la première ligne derrière le vainqueur de la dernière édition Rémy Absalon, qui y est allé gentiment. “Même si au début on croit que c’est tranquille, on arrive quand même à moitié cuit. Le dernier kilomètre est vraiment très éprouvant, assure Rémy Absalon, ravi néanmoins de sa prestation. Pour moi le contrat est rempli. Il fallait être en première ligne sans avoir le moindre bobo, c’est chose faite.”
Un final qui inquiète
Pour Florent Payet aussi. Le Montagnard est enfin parvenu à vaincre le signe indien qui s’acharnait contre lui lors de la manche de qualif. “J’espère que ce n’est pas reporté à demain (ndlr : aujourd’hui), rigole Florent Payet. J’en ai un peu bavé mais c’est sans doute normal car je suis arrivé jeudi, j’ai fait les recos vendredi et maintenant il va falloir récupérer. Et il y a plutôt intérêt parce que même si je pense que je vais réussir à m’en sortir sur le haut du parcours, le final n’est vraiment pas fait pour moi et je risque de perdre pas mal de terrain sur d’autres pilotes.” S’ils sont nombreux à s’inquiéter du final, Christophe Payet a pour sa part une petite idée sur le nom du lauréat en cas d’arrivée massive. “Tomas Misser, l’Espagnol, est très impressionnant. Il n’a pas l’air comme cela dans les descentes mais dans notre série une fois qu’il a commencé à mettre les jambes en route, il a lâché tout le monde.” Le Cilaosien et Jérôme, son homonyme du Port, ont en tout cas réussi la belle performance de terminer devant le Sud-Africain Greg Minnaar. Pur descendeur à l’instar de Minnaar, le Slovaque Filip Polc a frappé un grand coup dans la dernière vague où le Pon-Pon régional a su se faire violence pour revenir du diable Vauvert et décrocher sa qualification. “Je suis tombé dès le premier virage et ensuite il a fallu que je lutte pour retrouver une place dans les cinq”, expliquait Pascal Yen-Pon, tandis que Franck Parolin se félicitait de son côté d’avoir passé un super moment. “Au début, je voulais simplement faire la descente tranquillement mais finalement, on n’a pas arrêté de se tirer la bourre, de faire les imbéciles pour se payer une bonne partie de rigolade. Heureusement, je n’ai rien cassé.” La casse, justement, sera comme chaque année l’une des données majeures de cette 12e édition de la Mégavalanche désormais réputée comme une croqueuse de dérailleurs et de pneus.
Tous les résultats avec les temps .......
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